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Phare du Bout du monde : Le chantier flottant touche à sa fin !
Plus qu’une balise à l’entrée du port de plaisance de La Rochelle. La réplique du phare qui a inspiré Jules Vernes fait partie du patrimoine historique, touristique et maritime de la ville. Depuis le mois de mai dernier, la silhouette du Phare du Bout du monde a bien changé sur l’horizon. À la plage des Minimes, on peut toujours l’apercevoir entouré d’une structure métallique. Il s’agit d’un chantier pour assurer la protection anti-corrosion qui va, enfin, toucher à sa fin. Une lourde opération d’entretien, la première de cette envergure pour cet ouvrage inauguré au tout début de notre millénaire.
Les résidus générés par les travaux ont été récupérés et ramenés à terre grâce à de l’échafaudage et des filets qui ont été fixés tout autour du phare
C’est sans doute un chantier “pas comme les autres”, pour la chargée des travaux du port de plaisance, Adeline Thomassin. « Ce sont des travaux vraiment spécifiques, car c’est en dehors du port et on ne pouvait y accéder que par la mer. » Ce qui engendra des dizaines d’aller-retour en bateau lors des derniers mois afin de superviser l’avancement de l’opération. Au total, 15 experts de quatre entreprises locales ont participé aux différentes étapes : échafaudage, piquetage, sablage, peinture, etc…
Et qui dit travaux, dit déchets ! Le principal challenge était de réaliser l’ensemble des interventions tout en respectant l’environnement – Pas toujours évident en s’agissant d’un ouvrage au milieu de la mer. Une mission sur laquelle Adeline et les équipes ont travaillé d’arrache-pied.
Il s’agit de la première grande opération d’entretien depuis son inauguration (Avant / Après)
Pour ce faire, de l’échafaudage et des filets ont été fixés tout autour du phare afin de retenir les résidus – ce qui leur a également permis de travailler lors des marées montantes.
C’est un chantier très respectueux, car nous avons réussi à installer des bâches pour éviter que tout type de matériel tombe dans l’eau. Les équipes les vidaient à la fin de chaque journée de travail en les ramenant à terre, souligne Adeline.
Lors des semaines à venir, les équipes iront remplacer le bois autour des pieux pour l’amarrage des bateaux. Un “extra” qui n’a pas été prévu initialement dans les travaux, mais qui permettra de mieux conserver ce patrimoine. Une longue remise en beauté et c’est reparti pour encore 20 ans. Avant la prochaine restauration.
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