Auteur/autrice : editeur_port
Entre les mois d’octobre et mai, elle intervient aux Minimes et dans chenal jusqu’à l’entrée du Vieux Port. Imposante à côté des bateaux de plaisance, cette embarcation orange et jaune de 65 mètres de long ne passe pas inaperçue dans le paysage. À partir d’une vidéo embarquée, découvrez les coulisses de la drague Cap d’Aunis, l’un des quatre engins en activité lors des campagnes de dragage dans notre port.
Si vous empruntez le chenal principal d’accès, de la tourelle Richelieu jusqu’au Vieux Port, vous risquez de croiser la Cap d’Aunis. Équipée d’un bras articulé sur le côté, elle aspire les sédiments au fond du chenal et les renvoyés dans une cuve à l’intérieur du bateau. Une fois cette zone de stockage remplie, la drague se déplace ensuite vers une zone d’immersion pour larguer (claper) les vases en s’ouvrant en deux à partir d’une ouverture sur la coque.
Découvrez la vidéo :
Les agents de la drague sont joignables par VHF sur le Canal 9.
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Canettes, bouteilles, masques… Ils sont là pour essayer d’empêcher les macrodéchets urbains d’arriver à la mer. Installés à la sortie de la canalisation publique donnant sur les bassins du port, les « filets antidéchets » jouent un rôle majeur dans la préservation de la biodiversité marine. Suite à une première expérimentation au bassin Marillac (aux Minimes), c’est le bassin des yachts, en plein cœur du Vieux Port, qui est désormais doté de ce support fondamental pour la propreté du plan d’eau.
« Nous vidons ces filets régulièrement et le volume et la variété de déchets sont toujours surprenants, d’où l’importante d’installer ce type de solution », raconte Pierre Rideau, membre de la Brigade bleue du port. « Ce filet va permettre, par exemple de collecter certains petits déchets comme les mégots de cigarette lors de gros épisodes de pluie qui lessivent les voiries. Toutes les mesures sont bonnes à prendre s’agissant de la protection des océans et le port est le dernier endroit pour essayer d’empêcher que les déchets partent dans l’eau ».
En raison des travaux de voirie réalisés par la Ville de La Rochelle, l’accès principal à la Capitainerie par l’avenue Antoine Albeau (ancienne avenue de la Capitainerie) sera fermé les 1er, 10 et 13 mars prochains (sous réserve des conditions météorologiques). Pendant ces jours, l’accès à la capitainerie se refera à travers le parking dériveurs (Voir plan ci-dessous) :
Lire également : L’accès à la Capitainerie sera modifié à partir du 9 janvier
Afin de mieux comprendre les démarches entreprises par la régie du port à propos de l’harmonisation des puissances électriques, nous vous invitons à consulter les questions-réponses ci-dessous. Une version téléchargeable est également disponible sur cette page.
01) Comment connaitre la consommation d’un appareil électrique ?
Le bilan énergétique d’un voilier et les consommations par équipement sont à consulter sur cette page. En disposant d’une prise 6A, vous pouvez consommer au maximum 1,3k Wh.
À titre d’exemple, voici la consommation habituelle de quelques équipements régulièrement présents ou utilisés à bord d’un bateau :
Réfrigérateur | 0,1 kW |
Congélateur | 0,3 kW |
Lave-linge | 2,2 kW |
Aspirateur | 1,5kW |
Four | 2 kW |
Chauffage | 1 à 2 kW |
Nettoyeur Haute Pression | 1,5 kW |
Perceuse | 0,5kW |
Attention à la simultanéité, calculez-la où coupez certains appareils pendant que d’autres tournent.
02) Quel est l’objectif de cette harmonisation des puissances électriques ?
Plusieurs facteurs ont amené le Conseil d’Administration à prendre cette décision :
- La forte hausse des coûts de l’énergie électrique (voir ci-dessous),
- L’incapacité pour le budget de la Régie de rester à l’équilibre face à de telles augmentations.
- La nécessité de mettre en place une logique de facturation individualisée et correspondant aux usages de chaque plaisancier,
- L’importance de retrouver une fourniture d’électricité équitable et identique sur l’ensemble des emplacements du domaine portuaire,
- L’impossibilité de déployer à court terme un système permettant la facturation à l’usage (projet en cours, une année d’étude, 2 ans de déploiement),
- La probabilité de nouvelles augmentations en 2023,
- Une étude réalisée depuis mi-2022 qui a révélé des consommations allant jusqu’à 1200 kWh par mois et par bateau représentant 216€ par mois de consommation électrique, au-delà des 6A contractuels,
- L’impossibilité de conserver le mécanisme de répartition actuelle qui aurait impliqué une augmentation générale bien au-delà des 5%.
03) Comment le prix a-t-il été déterminé ?
Le calcul du montant des forfaits est réalisé sur la base de la formule ci-dessous.
On calcule le coût de la consommation journalière, à l’ampérage fourni, sur une base de 12 heures, duquel on soustrait les 6A inclus dans le contrat de location d’un poste d’amarrage. Le port a considéré l’usage pour la moitié de l’année, soit 182 jours/an. Sur cette base, le Conseil d’administration a ensuite déterminé le montant « arrondi » des différents forfaits.
Calcul du forfait annuel 10A :
Forfait 6A : 1.32 kwh x 0.18 €HT x 12 heures/J = 2.85€ x 1.2 TVA = 3.42 € TTC /j
4A supplémentaires = 0.88 Kwh x 0.18 €HT x 12 heures = 1,90€ x 1.2 TVA = 2.32 €TTC/j.
Le port a considéré un usage électrique la moitié de l’année, soit 182 jours x 2,32€ttc/jr = 422€.
À partir de cette formule, le forfait 10A a été fixé par le conseil d’administration à 450 €.
Le montant des autres forfaits est déterminé sur la même base de calcul.
04) Qui a validé cette évolution tarifaire et demandé le passage à 6A de toutes les bornes électriques ?
Le Conseil d’Administration de la Régie après avis du conseil portuaire a décidé d’égaliser la puissance disponible sur l’ensemble des points de distribution, conformément au terme des contrats annuels. L’évolution tarifaire a été votée dans le cadre du budget annuel, après avis de la Ville de La Rochelle.
05) Une facturation à la consommation réelle est-elle prévue ?
Oui, à l’horizon 2025-2026, avec l’installation de bornes intelligentes. La mise en service de ce projet nécessitera : une refonte des infrastructures de transport d’électricité, le remplacement d’une partie des bornes, la réalisation d’un réseau de télécommunication couvrant les 100 hectares du domaine portuaire, une intégration aux outils de gestion informatique du port. Ce projet de grande envergure nécessitera préparation et anticipation sur des perspectives à long terme.
06) Comment connaitre la prise qui m’est attribuée ?
En parallèle des modifications de puissance, les prises électriques vont être numérotées en fonction de l’emplacement du navire.
07) Que se passe-t-il si une autre personne se branche sur ma prise ?
La facturation est forfaitaire, ce branchement n’a aucun impact sur votre facturation. En cas d’usage non autorisé, nous vous invitons à solliciter les agents de la régie pour faire procéder au débranchement. En parallèle, le client concerné sera informé et sensibilisé. Si des usages régulier et non autorisé sont constatés par nos agents, la régie prendra les mesures nécessaires pour faire cesser définitivement les usages non autorisés.
08) Comment sécuriser ma borne pour éviter qu’elle soit utilisée par un autre usager ?
Il n’est pas nécessaire de protéger ou de sécuriser sa prise, la facturation est forfaitaire, l’usage par un autre plaisancier n’entrainera aucune facturation pour le titulaire du poste.
La mise sous clé ou le blocage d’une prise ne sont pas autorisés. Celle-ci doit rester accessible en tout temps. Toute dégradation d’un socle de prise en raison de l’usage d’un cadenas ou d’un autre dispositif entrainera son remplacement et sa facturation au titulaire du poste.
09) Les personnes qui vivent à bord ont-elles un tarif particulier ?
Non, la vie à bord ne permet pas de disposer d’un tarif particulier. Tout usage en vie à bord doit faire l’objet d’une déclaration spécifique (voir démarches en ligne).
10) L’utilisation d’un groupe électrogène est-elle autorisée ?
Non, l’utilisation d’un groupe électrogène est interdite. Son usage n’est pas autorisé pour des raisons de nuisances sonores, de risques de pollution, d’intoxications et de conflit avec le réseau électrique existant.
11) Est-il obligatoire de réactiver sa borne toutes les 24h ?
Oui, la temporisation oblige à relancer toutes les 24h. Le branchement électrique d’un bateau étant interdit en l’absence de l’usager, cette règle a vocation à réduire : les risques d’incendie, les dépassements de capacité, les risques de défaut électrique et les consommations résiduelles.
12) Une augmentation temporaire ou mensuelle de ma puissance électrique est-elle possible ?
Non, nous ne proposons pas de forfaits mensuels. Pour des raisons organisationnelles, techniques et règlementaires, la modification des puissances disponibles ne peut pas se faire à un rythme hebdomadaire à mensuel. Toute modification de la puissance nécessite l’intervention d’un électricien qualifié. En conséquence, cette opération est facturée 47.20 €.
13) Est-il possible de changer de forfait en cours d’année ?
Oui, un changement de puissance est possible, à la hausse comme à la baisse. Une durée minimale de 6 mois est imposée entre chaque modification, l’intervention d’un technicien étant nécessaire, toute évolution est facturée.
14) Est-il nécessaire de renouveler chaque année les options de puissance électrique supplémentaire ?
Non, la souscription d’un forfait de puissance électrique supplémentaire est, comme les contrats annuels, à tacite reconduction.
15) Est-il possible de résilier le forfait électrique en cours d’année pour revenir au forfait de base de 6A ?
Oui, la durée minimale de facturation et de fourniture est de 6 mois. Des frais d’intervention s’appliquent ( voir tarifs ).
16) Je n’utilise pas l’électricité, est-il possible de ne pas payer d’électricité ou de l’enlever du forfait de base ?
Non, les contrats comprennent obligatoirement un forfait de 6A. La taxe annuelle intègre cette fourniture forfaitaire.
17) Je suis au ponton visiteur et j’ai besoin d’une puissance supplémentaire, est-ce possible ?
Non, les augmentations de puissance sont réservées aux titulaires d’un contrat annuel, sur un poste annuel. Les pontons visiteurs, sont équipés de 6A, 10A ou 16A. La grille des tarifs d’escale prend en compte la fourniture des puissances supérieures aux 6A fournis dans le contrat annuel.
18) Si le tarif de l’électricité baisse au cours de l’année, la baisse sera-t-elle appliquée à mon forfait électrique ?
À ce jour, les perspectives ne permettent pas de se projeter dans ce scénario. Nos fournisseurs nous informent de nouvelles augmentations. En cas de baisse, le Conseil d’Administration ne manquera pas réévaluer la pertinence d’une baisse de la grille tarifaire.
19) Quelle est la facture d’électricité du Port de plaisance ?
En 2021, la consommation totale (à terre et à flots) du port a été de 4 026 661 kWh pour un budget total de 526 235 € HT (prix moyen = 0.13€ HT / kwH).
En 2022, 3 656 209 kWh ont été consommés soit pour un montant total de 764 480 €HT. Notre consommation a baissé de 10%, dans le même temps, nos dépenses d’électricité ont augmenté de 45% (prix moyen 2022 = à 0.21 € HT).
À ce jour, les consommations des installations portuaires et bâtiments représentent 15% de la consommation électrique. 85% de la consommation relève des usagers.
Les prévisions 2023 ont été faites sur les mêmes bases de consommation que l’année 2022. Les évolutions tarifaires attendues et communiquées par notre fournisseur d’énergie nous ont amenées a budgété 1.3 million d’euros HT de dépense d’électricité sur cette année soit 76% d’augmentation.
Depuis 2016, le port achète son électricité en groupement de commandes par l’intermédiaire du marché public de fourniture d’énergie de l’UGAP. Ce marché est national et permet d’accéder à des tarifs d’électricité négociés à l’échelle d’un groupement d’acteurs publics. Le cout de notre électricité serait beaucoup plus important si nous achetions en direct et seul.
20) Des solutions d’énergie verte (panneaux solaires/ombrières) sont-elles envisagées ?
Oui, la municipalité de la ville de La Rochelle porte un projet d’installation de panneaux solaires sous forme d’ombrière installée sur la digue du Bout Blanc. En parallèle, la Régie travaille à la mise en place de panneaux solaires sur ses bâtiments afin de produire une énergie correspondante, dans la mesure du possible, au talon de consommation du bâtiment.
D’ici la prochaine saison estivale, l’accueil de la Capitainerie des Minimes devrait bien évoluer. L’ensemble des bureaux recevant du public, seront intégralement réaménagés et des postes d’accueil téléphonique complémentaires seront créés. Le chantier, prévu pour démarrer à partir de la deuxième semaine de février, devra toucher à sa fin avant le début de la saison 2023.
Le plan de réaménagement prévoit la création d’un espace dédié pour la gestion administrative des contrats, un bureau à part pour l’accueil téléphonique et une nouvelle configuration pour les trois postes fixes dédiés à l’accueil physique. Le salon détente, réservé aux plaisanciers, sera également aménagé séparément.
« Cela nous permettra d’accueillir de façon plus fluide les personnes arrivant en escale, qui peuvent être assez nombreuses à la Capitainerie en été, et d’avoir plus de confort pour les échanges avec nos plaisanciers à l’année. La gestion des escales et du plan d’eau aura aussi ses propres espaces », explique Bertrand Moquay, directeur du port. « On espère que cela apportera un vrai plus, que ce soit en termes de nuisances sonores, de confidentialité et de qualité d’échange tout simplement ».
Afin d’impacter le moins possible le fonctionnement des services pendant la période estivale, les travaux de réaménagement des locaux auront lieu en parallèle des travaux réalisés par la ville sur l’avenue qui donne accès au bâtiment, et devraient démarrer à partir de la deuxième semaine de février jusqu’à début avril.
Si vous êtes client annuel, nous vous conseillons de privilégier les échanges par téléphone et par mail pendant la durée des travaux. La partie extérieure du bâtiment n’est pas concernée par les travaux, ainsi que les bureaux administratifs de la régie.
L’accès à la Capitainerie modifié pendant le premier semestre
En raison des travaux de voirie réalisés par la Ville de La Rochelle, l’accès à la Capitainerie du port par l’avenue Antoine Albeau (ancienne avenue de la Capitainerie) sera modifié pendant le premier semestre. Tout au long de l’année et indépendamment de l’évolution des travaux, nous vous accueillons à la Capitainerie normalement sur les créneaux habituels.
Les modifications se feront en trois phases distinctes (conforme aux plans ci-après), avec un accès modifié par le terre-plein dans la phase 1, un accès par voie unique avec sens prioritaire dans la phase deux et uniquement accès piéton dans la phase 3. Les zones de stationnement actuelles seront également réservées au chantier lors des travaux :
Courant février, il sera possible de recharger des véhicules électriques pour les plaisanciers venant au port à la journée. Au total, six bornes de recharge électriques viennent d’être installées et mises en service sur le domaine portuaire, deux au niveau du stationnement des Pertuis et quatre sur la digue du Bout-Blanc. À titre expérimental, le projet pourra être élargi à d’autres zones à proximité des bassins n’étant pas desservies actuellement.
Les bornes seront exclusivement dédiées aux plaisanciers ayant accès aux deux zones de stationnement :
- Sur la digue des Pertuis : Deux bornes, dont une à double branchement (22Kw),
- Sur la digue du Bout Blanc : Quatre bornes, dont deux à double branchement (22Kw).
Le rechargement des véhicules coutera 0,8€ TTC / Kwh de charge et le véhicule pourra rester sur les places dédiées pendant 30 minutes après la recharge. Un euro (1€ TTC / 15 minutes) de stationnement sera facturé ensuite – une mesure pour inciter la rotation sur les places.
La gestion des bornes, ainsi que leur maintenance seront assurées par une société extérieure et l’argent perçu sera reversé ensuite à la régie.
Découvrez « Carnet de port », une série de témoignages des personnes qui ont fait de la mémoire vivante de la plaisance à La Rochelle. Sixième épisode : L’abandon du projet de construction d’un complexe immobilier à bord à quai les années 60 et les coulisses de la mise en fonctionnement de la régie du port actuel, selon Gérard Gomes : cliquez ici.
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Après un an d’études de préfiguration, le port a fait son choix parmi les 19 participants de l’appel à candidatures concernant son projet « bas carbone » sur la digue du Lazaret. Les Rochelais de l’ABP Architectes seront missionnés pour réaliser les nouvelles installations. Le bâtiment, situé à proximité de la plage des Minimes, sera entièrement reconstruit avec un cahier de charges suivant des critères très poussés en termes d’écoresponsabilité et un objectif de labélisation « niveau argent Bâtiment Durable Nouvelle Aquitaine ».
Faire de la reconstruction du bâtiment du Lazaret un projet exemplaire d’un point de vue environnemental, tant dans sa conception et sa réalisation que son exploitation. Voilà l’ambition que le port s’est donné. Un an plus tard, après un cycle de concertation de plusieurs réunions avec les associations et les plaisanciers concernés, après le choix du projet, la prochaine étape sera d’affiner les esquisses proposées par le cabinet d’architectes retenu. Le chantier de déconstruction de l’actuel bâtiment pourrait avoir lieu avant l’été prochain afin de pouvoir commencer la reconstruction dès la fin de l’édition 2023 du Grand pavois et faciliter ainsi une ouverture des futurs sanitaires au printemps 2024.

Illustration du projet proposé par le cabinet, susceptible d’évoluer
À ce jour, le projet intègre en rez-de-chaussée des toilettes publiques côté plage et des toilettes réservées aux plaisanciers côté port, ainsi des espaces dédiés aux formations des plaisanciers. Le premier étage sera réservé pour les bureaux des associations nautiques hébergées dans le bâtiment actuel, cuisine partagée, une salle de réunion répondant aux des besoins constatés et une terrasse. L’idée, explique le directeur Bertrand Moquay, est d’améliorer les prestations existantes tout en conservant l’esprit associatif des lieux.

Illustration du projet proposé par le cabinet, susceptible d’évoluer
Si les premières esquisses proposées par le cabinet évolueront surement à la marge, les principaux critères « bas carbone » à prendre en compte sont établis, avec une cinquantaine de points basés sur l’autosuffisance énergétique et le climat futur (augmentation des températures, risque d’inondation, de sécheresse, etc…).

Architecture bioclimatique, orientée vers le captage de l’énergie solaire (Esquisse du projet proposé par le cabinet, susceptible d’évoluer)

Illustration du projet proposé par le cabinet, susceptible d’évoluer
Après Xynthia, les contraintes sont autres…
Pour respecter le Plan de Prévention des Risques Littoraux et suite à la tempête Xynthia il y a 11 ans, une partie de la zone où se situe le bâtiment actuel est classée comme zone susceptible d’être inondée en cas d’évènement majeur. Cela imposera un changement majeur dans l’architecture du bâtiment : surélever d’un mètre par rapport à sa hauteur actuelle en cas de reconstruction globale de la structure.
Pour ce projet, le port s’engage dans la démarche des Bâtiments Durables Nouvelle-Aquitaine (BDNA) destinée à accompagner les acteurs d’un projet dans la mise en place des enjeux environnementaux pour leur opération.
Lire également : Le port lance son projet-pilote de rénovation de bâtiment bas carbone
- Illustration du projet proposé par le cabinet, susceptible d’évoluer
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- Illustration du projet proposé par le cabinet, susceptible d’évoluer
Plus de 70 000 personnes font escale à La Rochelle tous les ans. Certaines viennent d’autres régions de France, mais il y a aussi des Anglais, des Allemands, des Espagnols… En parallèle, on retrouve près de 5 000 personnes qui ont choisi notre port pour s’y attacher durablement et qui ont une place annuelle. Ceux-ci vivent majoritairement à proximité de La Rochelle pour s’y rendent régulièrement. Ces publics, venus d’horizons très différents, animent notre plan d’eau.
Entre les visiteurs et les « habitués », le port de plaisance est l’un des « quartiers » les plus peuplés de La Rochelle. Mais qui sont ces personnes qui ont un bateau dans le port ? Quelles sont leurs habitudes ? Et les touristes, d’où viennent-ils ? Quel avis portent-ils sur ce qu’ils y retrouvent ? On vous dévoile les principaux points d’une enquête réalisée par le port tous les ans depuis 2018 pour mieux les connaître :
Les plaisanciers ayant La Rochelle comme port d’attache…
Qui sont-ils ? Le nombre de personnes en activité est presque équivalent au nombre de retraités. Qu’ils soient salariés ou libéraux, 43% des plaisanciers sont encore dans la vie active, tandis que 47% sont à la retraite.
Ils naviguent avec quelle fréquence ? Au total, 56% des plaisanciers naviguent entre 3 à 8 semaines par an, 21% naviguent 9 semaines ou plus et 15% entre 1 et 2 semaines.
Avec quel type de bateau ? La proportion est de 65% de voiliers et 35% de bateaux à moteur. Ils sont pour la plupart des bateaux de moins de 20 ans (58%).
Sont-ils souvent à bord ? Ils viennent le plus souvent en week-end profiter de leur bateau (60%). D’autres en profitent pour faire des séjours plus longs, comme pendant les vacances par exemple (25%). Parmi ceux qui ont répondu à l’enquête, 6% résident à bord à l’année.
La location d’embarcations entre particuliers, que ce soit pour naviguer ou à quai, reste assez marginale – seulement 3% déclarent le faire.
L’évaluation globale des plaisanciers concernant le port s’est améliorée au cours des derniers années : 85% en 2022 (au moins 7 sur 10). Elle était à 69% au moment où le port a lancé l’enquête en 2018.
Les visiteurs en escale à La Rochelle…
Qui sont-ils ? Pour la plupart, ils sont Français venus d’autres régions – Dans ce groupe, nos voisins Bretons sont les plus représentatifs (49%).
Après deux années marquées par la pandémie et par le Brexit, les Anglais et les Allemands ont été de retour en 2022. Ce sont les deux nationalités les plus fréquentes lors de la haute saison.
Pourquoi La Rochelle ? Les motivations sont variées : L’attraction touristique du territoire, le réseau d’entreprises nautiques pour les escales techniques et la localisation par rapport à d’autres ports ont toujours fait partie des raisons pour lesquelles ces personnes ont décidé de venir à La Rochelle.
La principale évolution observée en 2022 est le nombre de visiteurs faisant escale suite une première bonne expérience, qui a considérablement augmenté en 2022 (De 28% contre 18% l’année précédente). En parallèle, 16% des visiteurs sont venus à La Rochelle en bateau pour la première fois en 2022, contre 18% en 2021.
Combien de temps ? Ensemble, ils représentent près de 18 000 nuits d’escale par bateau tous les ans.
Presque la moitié des visiteurs vient à La Rochelle le temps d’un grand week-end : environ entre 2 et 3 nuits d’escale. Ils ont été plus de 19% à faire un séjour supérieur à une semaine en 2022 – Ils représentaient 17% en 2021.
Sont-ils satisfaits ? 95% des visiteurs ayant répondu à l’enquête conseilleraient le port de La Rochelle à des amis, de la famille, pour une escale.
Lire également : Découvrez les profils des plaisanciers à La Rochelle en 2021
Depuis 2021, Le Port de Plaisance de La Rochelle fait partie de « La Rochelle Ports Center », une association des trois entités portuaires rochelaises : Commerce, Plaisance et Pêche. Cette association se positionne comme une entité à part entière qui porte la voix des ports et qui se veut être une vitrine de la maritimité à La Rochelle.
Cette année, c’est donc pour mieux vous la présenter que nous vous adressons nos meilleurs vœux aux couleurs de « La Rochelle Ports Center » :